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Léonce Houngbadji : « La Semaine l'Afrique des Solutions est un accélérateur de solutions sociales, économiques et écologiques en Afrique »


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Heure de publication : 16:20 - Temps de lecture : 11 min 39 s

Léonce Houngbadji, président du Comité d’organisation de la Semaine l'Afrique des Solutions (SAS). – © Notre Voix.

Propos recueillis par : Thalf Sall

Jour J-31 pour la Semaine l’Afrique des Solutions (SAS), qui aura lieu à Paris, du 23 au 28 octobre 2023. Pour en savoir davantage sur cette grande ambition pour l’Afrique, nous avons interrogé Léonce Houngbadji, président du Comité d’organisation. « Notre capacité à révéler et valoriser des idées positives, des talents et des expériences concrètes est un accélérateur de solutions. Nous allons créer des rencontres positives, proposer des solutions et mettre en lumière celles existantes, catalyser les énergies par le récit et rapprocher les acteurs de solutions », a-t-il fait savoir. Interview exclusive sur les tenants et les aboutissants de la SAS 2023 !

Qu’est-ce que la Semaine l'Afrique des Solutions (SAS) et quels en sont ses objectifs ?

 

La Semaine l’Afrique des Solutions (SAS) est dédiée aux entrepreneurs qui imaginent et mettent en place des solutions innovantes et aux médias et journalistes qui valorisent les initiatives constructives, porteuses d’espoirs et de solutions concrètes. Conçue, organisée et gérée par l’association "Notre Voix", déclarée auprès de la Préfecture de police de Paris, elle s’inscrit dans le cadre de la promotion du journalisme de solutions en Afrique et dans les diasporas.

La Semaine l’Afrique des Solutions (SAS) vise à célébrer la créativité et les solutions innovantes Made in Africa. Elle réunira les acteurs de solutions à divers niveaux (entrepreneurs innovants; médias; journalistes; élus; auteurs; éditeurs; universitaires; chercheurs; décideurs; banques; investisseurs…) autour d’initiatives concrètes (économiques, sociales, écologiques, éducatives, sanitaires…) et inspirantes, qui témoignent de la capacité créative de l’Afrique, et donnent envie d’agir par le levier de l’inspiration.

Concrètement, il s’agira de :

  • révéler et valoriser les reportages et initiatives constructifs, mais aussi les rédactions, journalistes et entrepreneurs qui s’engagent, imaginent et mettent en place des solutions uniques
  • honorer les acteurs de solutions innovantes qui façonnent l’Afrique d’aujourd’hui et de demain
  • promouvoir le savoir-faire entrepreneurial africain et susciter des vocations : donner envie d’agir, de faire, de s’engager, d’entreprendre et de réussir au plus grand nombre
  • promouvoir une Afrique d’excellence et de solutions
  • recréer de la confiance dans l’information
  • faire des médias et journalistes, des accélérateurs de solutions innovantes
  • renforcer les capacités des rédactions, journalistes et entrepreneurs : Former une génération d’acteurs de solutions
  • promouvoir un leadership exemplaire, inspirant et visionnaire
  • favoriser dans les médias africains, la création et l’animation régulière de rubriques et d’émissions constructives, 100% solutions
  • promouvoir la solidarité, la fraternité, l’éducation à la citoyenneté, l’éducation populaire et les solutions concrètes contre le changement climatique

 

Qu'est-ce qui vous a motivé à initier cet événement et quel impact espérez-vous qu'il aura sur le développement de l'Afrique ?

 

A l’origine, un constat patent. La plupart des rencontres continentales et internationales (conférences, séminaires, forums, sommets, salons et autres événements) sur l’Afrique n’évoquent que des problèmes : guerre, maladie, insécurité, famine, pauvreté, instabilité, chômage, dette, terrorisme, coup d’Etat, corruption… C’est un secret de Polichinelle. Or, sur le continent, il n’y a pas que des problèmes. Il y a aussi des solutions innovantes, constructives et dynamiques. Elles contribuent à la création d’une société inspirante, solidaire et durable, et le font avancer. Malheureusement, très peu de places leur sont accordées. Des Africains, vivant en Afrique et dans les diasporas, créent, osent, inventent, fabriquent, produisent, innovent, entreprennent dans divers domaines et agissent pour le bien commun. Ils sont porteurs de solutions efficaces contre des problèmes sociaux, économiques, environnementaux, sanitaires, éducatifs, culturels..., créant ainsi des emplois, des richesses, de la croissance, de la fraternité et de la solidarité. Mais leurs efforts ne sont pas reconnus et salués à leur juste valeur. "Notre Voix" estime qu’il est temps de les valoriser sérieusement pour bâtir l’Afrique des solutions. D’où la Semaine l’Afrique des Solutions (SAS), là où tout devient possible !

La Semaine l’Afrique des Solutions (SAS) est une grande ambition pour l’Afrique. Pionniers et pédagogues du changement, nous voulons contribuer efficacement à sa transformation. Notre capacité à révéler et valoriser des idées positives, des talents et des expériences concrètes est un accélérateur de solutions. Nous allons créer des rencontres positives, proposer des solutions et mettre en lumière celles existantes, catalyser les énergies par le récit et rapprocher les acteurs de solutions. 

En exposant les solutions originales Made In Africa, nous allons montrer que l’Afrique, c’est aussi des entrepreneurs, des médias et des solutions. Nous allons mettre en lumière des récits positifs et inspirants autour des progrès palpables en cours, afin de changer les narratifs négatifs sur l’Afrique. C’est très important en termes d’impact sur le reste du monde. L’impact de la SAS sur le développement de l’Afrique, c’est qu’elle va accélérer les solutions (plus de solutions = moins de problèmes), favoriser la création d’entreprises innovantes, créer des emplois, de la croissance, de la richesse et améliorer l’image de notre continent.

 

Pour cette première édition de la Semaine l'Afrique des Solutions, vous avez choisi comme thème principal « Réinventer Demain ». Pourquoi avoir choisi ce thème ?

 

« Réinventer demain » nous permettra de bâtir une nouvelle Afrique, celle de nos rêves : une Afrique plus unie, forte, prospère, libre, digne, solidaire, juste, inspirante, stable, sécurisée, créatrice, innovante et durable. En un mot l’Afrique des solutions !

En mettant en lumière le rôle positif des acteurs de solutions d’aujourd’hui, nous allons ensemble construire l’Afrique de demain.

 

Pourquoi la première édition de la SAS se tient hors de l’Afrique ? Comment expliquez-vous ce choix ?

 

Je m’attendais à cette question. La SAS est un événement international. Ce n’est pas un événement entre africains uniquement. Il y a des solutions africaines qui peuvent servir à régler des problèmes en Europe et ailleurs. De la même manière, il y a des solutions françaises ou européennes qu’on peut utiliser pour gérer des problématiques africaines. Plus est, les solutionneurs africains vivent partout dans le monde. On les retrouve sur les 6 continents. Beaucoup d’entre eux vivent notamment en Europe, particulièrement en France, d’autres en Asie et en Amérique. Paris étant une ville évènementielle stratégique, pour cette première édition, nous avons jugé opportun de l’organise ici.

La SAS est une activité qui sera organisée chaque année dans différent pays. Cette année, c’est en France. L’année prochaine, ce sera un autre pays, en Afrique, par exemple.

Il faut également faire remarquer qu’il y a des amis de l’Afrique qui sont engagés dans beaucoup de causes nobles sur le continent, dans l’éducation, la culture, les nouvelles technologiques, la santé... Nous avons besoin de tout le monde pour réinventer demain. Berceau de l’humanité, l’Afrique sera, tôt ou tard, le berceau des solutions !

 

Comment la SAS peut-elle contribuer à la promotion de l’innovation et de l’entrepreneuriat en Afrique ?

 

C’est notre objectif essentiel : célébrer, promouvoir et faire progresser l’innovation et une presse de solutions sur le continent. Pour cette édition, nous avons mobilisé plus de 700 journalistes et médias africains et internationaux. Ils se sont engagés à diffuser des initiatives concrètes et constructives auprès de millions de citoyens en Afrique et dans le monde.

L’Afrique regorge trop de talents, d’innovations, dans presque tous les domaines. C’est d’abord à nous-mêmes africains de les identifier, de les révéler, de les valoriser et de les protéger. En honorant les meilleurs acteurs de solutions, en valorisant leur travail, cela va motiver d’autres à s’engager, à créer, à innover, à fabriquer, à rêver, à réussir… Dans 5 à 10 ans, nous aurons davantage de médias constructifs et de solutionneurs sur le continent. Si les solutionneurs voient que leur travail est pris au sérieux et qu’il est valorisé comme cela se doit, ils seront encouragés à faire mieux. Nous allons créer donc la grande famille des solutionneurs (entrepreneurs), médias et journalistes pour accélérer les solutions. Un accent particulier sera mis sur la formation et surtout le financement.

 

Comment la SAS peut-elle aider les femmes africaines à relever les défis spécifiques auxquels elles sont confrontées ?

 

Il y a des solutions Made in Africa qui règlent déjà certaines problématiques féminines comme les serviettes hygiéniques réutilisables écologiques, par exemple, fabriquées notamment au Mali, en République démocratique du Congo et au Sénégal. Il y a d’autres solutions concrètes. Nous allons les valoriser.

Nous allons célébrer aussi celles qui façonnent l’Afrique d’aujourd’hui et de demain ! Elles sont nombreuses à imaginer et développer des produits et services innovants qui apportent des réponses concrètes à des problématiques sociales, sociétales, économiques, écologiques, sanitaires et autres : applications digitales, boîte noire d’avion, objets connectés, drones agricoles, smartphones… Un mécanisme sera aussi mis en place pour soutenir les projets innovants.

 

Aujourd’hui, l’Afrique fait face aux problématiques environnementales et de développement durable. Quelles réponses la SAS envisage apporter à ces préoccupations qui engagent l’avenir du contient ?

 

Encore une fois, il y a beaucoup de solutions en Afrique. Le problème, c’est que beaucoup préfèrent tourner leurs regards vers les problèmes que de voir les solutions. Parce qu’ils ont compris que beaucoup de moyens financiers sont injectés dans la promotion des problèmes en Afrique que dans la valorisation des solutions.

Dans le domaine environnemental, nous avons pu identifier plus de 200 solutions africaines. Au Congo (RDC), vous avez pas mal d’initiatives portées par des jeunes pour sauver la planète. Le jeune entrepreneur Bobo Benza Bob collecte les déchets plastiques dans les rues pour les transformer en poubelles écologiques et briques autobloquantes. Toujours en RDC, il y a Nicole Menemene qui donne une nouvelle vie aux déchets plastiques : bouquets de fleurs, tableaux artistiques, fauteuils, étagères, paniers multi-usage, murs avec et sans maçonnerie. Restons toujours au Congo avec la start-up Mopépé Solutions qui propose des solutions durables pour améliorer la qualité de l’air et lutter contre le changement climatique.

Pendant ce temps, la Sénégalaise Awa Sagna, avec sa marque Peulh Fulani, s’inscrivant dans une démarche durable, confectionne des maillots de bain 100% éthiques et éco-responsables à partir des bouteilles en plastique recyclées dans les océans. Sa compatriote Yaye Souadou Fall a pris l’initiative de procéder à la récupération et à la transformation des pneus usagés qui jonchent les rues de Dakar : granulats de caoutchouc, carreaux 100 % écologiques, semelles de chaussures et revêtement de sol pour les entreprises, les ménages, les complexes sportifs, les écoles et les mairies.

Le Guinéen Saliou Diallo, quant à lui, incite les entreprises et les citoyens à calculer leur empreinte carbone et à compenser leurs émissions en plantant des arbres, grâce à son application mobile Irokko, une solution technologique innovante pour protéger l’environnement.

La SAS a prévu créer un répertoire des solutions africaines et un musée numérique pour plus d’efficacité dans la vulgarisation. Nous allons encourager les acteurs à divers niveaux à utiliser ces solutions pour protéger l’environnement et réaliser les ODD.

 

La cérémonie de récompenses des meilleures solutions innovantes africaines, « Best African Solutions », fait partie des principales activités de l’événement. Quels sont les critères de sélection pour les projets présentés lors de la SAS ? Comment choisissez-vous ceux qui seront mis en avant lors de l'événement ?

 

Il y a un Comité Scientifique qui identifie (sélectionne) les solutions uniques ou initiatives constructives. C’est le travail préalable. Nous n’avons pas voulu demander aux gens de déposer des dossiers. Notre média, Notre Voix (www.notrevoix.info), spécialisé dans la solution, travaille avec beaucoup de solutionneurs africains depuis des années. C’est un monde que nous connaissons très bien. Après la sélection des meilleurs solutions ou initiatives par catégorie, les dossiers sont soumis au Jury, qui tiendra compte notamment de l’originalité de la solution ou de l’initiative et de son impact (résultats obtenus).

Le Jury est composé de :

  1. Eitel Basile NGANGUE EBELLE : Promoteur du Festival International du Film Panafricain de Cannes (FIFP)
  2. Meriam LAOUEJ : Juriste d'entreprise, consultante internationale, présidente du Cercle pour l'essor des Affaires et du Développement au Maroc
  3. Sadio MOREL-KANTE : Chercheuse associée à l'institut Prospective et Sécurité de l'Europe (IPSE),  ancienne journaliste chez BBC, REUTERS et AP
  4. Moïse MOUNKORO : L'un des rédacteurs en chef du journal Afrique sur TV5 Monde, ancien rédacteur en chef adjoint de l'émission économique "Réussite" Sur Canal + et ancien journaliste chez Telesud

 

Quelles sont les principales difficultés auxquelles vous êtes confronté lors de l'organisation de la SAS et comment les surmontez-vous ?

 

Nous organisons un événement 100% solutions. Devant une difficulté, il y a toujours une solution. Le projet est conçu ainsi. Au sein du Comité d’organisation, nous avons une règle : 1 problème, 1 solution. S’il y a un problème, il doit y avoir une solution.

 

Quels sont vos projets futurs pour la SAS ? Comment envisagez-vous son développement à long terme ?

 

Nous allons continuer à ratisser large, afin de faire de la SAS, le premier grand événement mondial incontournable des acteurs de solutions ! Nous pensons déjà à la SAS 2024 !

 

Comment les jeunes entrepreneurs africains peuvent-ils participer à la SAS et contribuer à sa mission de développement en Afrique ?

 

C’est leur événement ! Il est conçu sur mesure pour eux. Nous avons programmé cinq formations professionnelles pour eux et une cinquantaine de thématiques constructives. La question du financement pérenne des entreprises africaines sera au cœur de la SAS 2023, qui sera hybride : en présentiel à Paris et en ligne. C’est un fort moment de visibilité que nous mettons à leur disposition.

Qu’ils nous rejoignent maintenant pour qu’on construise ensemble l’Afrique de demain. Nous sommes très ouverts à toutes les collaborations constructives.

 

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes africains qui souhaitent s'engager dans le domaine de l'entrepreneuriat et de l'innovation en Afrique ?

 

L’entrepreneuriat, c’est le futur. Les jeunes doivent faire preuve de créativité et d’innovation pour s’engager, imaginer et développer des produits et services adaptés à nos besoins. Ils doivent oser l’avenir, faire preuve de résilience, de détermination, d’audace, de courage, de curiosité, de créativité, d’humilité, de rigueur, de discipline, de patience et d’organisation. Il faut un rêve réaliste et réalisable, une ambition, une vision, une volonté pour l’Afrique, des objectifs clairs, et se donner les moyens pour les concrétiser.

L’Afrique est un continent d’opportunités. Tout y est ! Les jeunes doivent mieux s’organiser pour profiter de cette aubaine.

Les dirigeants africains doivent aussi leur faciliter la tâche, à travers des politiques publiques qui encouragent l’entrepreneuriat innovant, durable, agricole, social et autres : cadre législatif incitatif, climat des affaires favorable, formation, financement, etc.

 

Quels sont les outils et les ressources disponibles lors de la SAS pour aider les journalistes à mieux couvrir les sujets liés au développement en Afrique ?

 

Il y a un service de presse et de communication qui travaille déjà. Tous les journalistes africains et internationaux qui souhaiteraient couvrir la SAS ou participer à l’une de ses actions peuvent nous contacter (semaineafriquesolutions@gmail.com / +33 7 88 69 52 27) pour recevoir les informations nécessaires. Plus de 700 médias et journalistes sont mobilisés pour la SAS 2023. Une grande première mondiale !

 

Comment la SAS prévoit-elle de soutenir la liberté de la presse et le journalisme d’investigation en Afrique, qui sont essentiels pour mettre en lumière les problèmes de développement et promouvoir des solutions pratiques ?

 

L’objectif principal de la SAS est de réinventer les médias en Afrique. C’est pour cela que nous proposons le journalisme de solutions. Le but est de favoriser la création de véritables entreprises de presse pour diffuser des connaissances à impact positif. Cela va nous permettre d’avoir des journalistes d’espoirs un peu partout, et donc des médias d’impact, puis de régler la question fondamentale de la professionnalisation, de la spécialisation et du financement.

Nous avons prévu dans le programme de la SAS 2023 d’aborder toutes ces questions et d’apporter des solutions concrètes en vue d’améliorer la situation des médias et des journalistes en Afrique.

 

Quel message souhaitez-vous transmettre aux participants et aux partenaires potentiels de la SAS pour les encourager à soutenir et à s'impliquer dans cet événement ?

 

Plusieurs activités sont au menu de la première édition de cet important événement international : des émissions, débats et reportages constructifs ; une diversité d’acteurs de solutions qui pensent et agissent pour améliorer nos vies, notre économie et notre environnement ; des formations (Journalisme de solutions - Entrepreneuriat innovant, social et durable - Education aux médias et à l’information – Solutions juridiques et sociales) ; un salon de l’innovation sociale et de la créativité ; une exposition des solutions innovantes africaines ; des hommages à des entrepreneurs et journalistes inspirants ; des conférences et tables rondes ; une soirée de gala pour célébrer, promouvoir et faire progresser l’innovation et une presse de solutions ; des récompenses et décorations ; la publication d’un livre inspirant sur des initiatives qui font bouger l’Afrique ; un ciné-débat pour valoriser l’industrie cinématographique et audiovisuelle africaine ; le lancement d’une web télévision 100% solutions et d’un magazine constructif, etc.

Avec 1500 visiteurs attendus en présentiel et 1000000 en ligne, la Semaine l’Afrique des Solutions leur offre une opportunité unique pour présenter leurs outils, solutions et activités. Associer l’image de leurs entreprises au rendez-vous incontournable des acteurs de solutions, en tant que partenaires, leur permettra de toucher un nouveau public, créer de nouvelles pistes d’affaires, découvrir ceux et celles qui bâtissent l’Afrique d’aujourd’hui et de demain, promouvoir leurs produits et services et leur responsabilité sociale, bénéficier d’une large visibilité et accroître leur notoriété, bénéficier d’activités de communication en lien avec la Semaine, trouver des opportunités de partenariats et de développement et développer leur réseau professionnel.


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Denis
25 SEPTEMBER 2023 à 15:43

Très bonne initiative. Merci

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