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Jennifer Yhaye : plus jeune pilote de ligne en Afrique


Heure de publication : 15:20 - Temps de lecture : 1 min 12 s

Ouloassia Jennifer Yhaye a reçu le Prix d’excellence de la meilleure contribution au rayonnement du secteur du transport aérien. – © Ouloassia Jennifer Yhaye.

Brève inspirante

Ne devient pas pilote de ligne qui veut. C’est un métier très exigeant, qui demande un équilibre nerveux et physique à toute épreuve et une grande présence d'esprit pour maîtriser les imprévus (brouillard, turbulences, espace aérien encombré). C’est un poste à grandes responsabilités. Néanmoins, certaines femmes exceptionnelles arrivent à faire leur carrière dans ce monde. Même si elles ne sont pas nombreuses comme chez les hommes, elles parviennent à franchir toutes les étapes pour prendre les commandes d'un Boeing ou d'un Airbus. C’est le cas de Ouloassia Jennifer Yhaye. D’origine ivoirienne, elle est la première jeune pilote sur le continent africain, à 23 ans. Déterminée à réaliser son rêve d’enfant, après son diplôme de « Senior High School » obtenu en 2012 à Abidjan, elle se rend en Afrique du Sud pour suivre des cours de pilotage d’avion. Elle avait 18 ans. C’est ici qu’elle a été formée pendant deux ans (2014-2016) au métier de pilote de ligne. A la fin de la formation, elle décroche son diplôme de pilote commerciale. Parlant couramment le français, l’anglais et l’espagnol, son « ambition légitime est d’obtenir une opportunité de carrière inégalée avec l’une des compagnies aériennes les plus innovantes et à la croissance la plus rapide au monde ». Ce rêve a été réalisé puisqu’elle travaille actuellement chez Asky Airlines comme "Premier officier" sur plusieurs avions. En juillet 2019, elle avait à son actif plus de 800 heures de vol. Née le 28 juillet 1996, son mérite a été reconnu et salué par le gouvernement de son pays et le monde de l’aviation. Elle a reçu le Prix d’excellence de la meilleure contribution au rayonnement du secteur du transport aérien. C’est une femme inspirante pour de nombreuses jeunes filles.

Cet article est publié dans le cadre de la deuxième édition de la Semaine l'Afrique des Solutions (SAS) pour mettre en lumière celles et ceux qui font l'Afrique d'aujourd'hui et de demain : 20 au 21 septembre à Paris (France) et 17 au 19 octobre 2024 au Maroc

Dédiée aux entrepreneurs qui imaginent et mettent en place des solutions innovantes et aux médias et journalistes qui valorisent les initiatives constructives, porteuses d’espoirs et de solutions concrètes, la Semaine l’Afrique des Solutions (SAS) réunit les acteurs de solutions à divers niveaux (entrepreneurs, médias, journalistes, élus, auteurs, éditeurs, universitaires, chercheurs, décideurs, institutions financières…) autour d’initiatives concrètes - économiques, sociales, écologiques - et inspirantes, qui témoignent de la capacité créative de l’Afrique et donnent envie d’agir au plus grand nombre par le levier de l’inspiration. Des dizaines de journalistes et médias sont mobilisés pour diffuser des initiatives concrètes et constructives auprès de millions de citoyens en Afrique et dans le monde. Initiée par l’association Notre Voix (www.notrevoix.info), la SAS travaille à l’émergence de lignes éditoriales innovantes, à la promotion du journalisme de solutions et à la valorisation des solutions africaines accélérant la résolution de problèmes écologiques, économiques et sociaux.


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