Coturniculture : Yazid Zimé Yérima produit et transforme des cailles au Bénin

Au Bénin, la coturniculture (élevage des cailles) n’est pas développée. Or, c’est un élevage qui rapporte gros et qui a beaucoup d’avenir. Yazid Zimé Yérima l’a si bien compris. C’est pourquoi, depuis 2017, il s’est engagé dans la production et la transformation des cailles. C’est à Abomey-Calavi, une commune au sud du Bénin, qu’il a installé sa ferme d’élevage, "Caille d’or". Les avantages de pratiquer l’élevage des cailles sont nombreux. La caille se développe très rapidement avec un faible investissement. C’est un élevage très facile ; un animal très prolifique, qui tombe rarement malade, avec un taux de ponte de 90% et demandant très peu d’espace. « Les cailles se multiplient très vite et mangent peu. La croissance est rapide. Sur mon élevage, je suis à 600 reproducteurs. Le suivi et l’entretien ne nécessitent pas beaucoup de main-d’œuvre », confirme Yazid Zimé Yérima, interrogé par AgribusinessTV. Spécialiste des aménagements des pêches et aquaculture, il utilise des incubateurs électriques pour produire les cailleteaux, faire l’éclosion des œufs. Pour commercialiser ses produits, il vend la viande fraîche et les œufs. Il est allé plus loin en ouvrant un restaurant à Cotonou. 60 à 70 viandes de cailles sont vendues par semaine à une clientèle qui en raffole de plus en plus. Son projet à court et moyen terme est d’ouvrir des restaurants dans d’autres villes du pays. Le courage de ce jeune entrepreneur mérite d’être soutenu pour le développement du secteur avicole au Bénin.