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Economies africaines : les solutions concrètes de l’économiste malien Modibo Mao Makalou pour la relance


Pour l’économiste Modibo Mao Makalou, la relance des économies africaines est bien possible mais... – © M.M.M

Propos recueillis par Léonce Houngbadji

Les économies des pays africains sont durement frappées par la crise du Covid-19. Les efforts des gouvernements et institutions financières internationales pour remonter la pente n’ont pas encore donné les résultats attendus. Quelles solutions pérennes au financement de ces économies ? Eléments de réponse avec l’économiste malien Modibo Mao Makalou, ancien conseiller pour les Affaires Économiques et Financières à la Présidence de la République du Mali.

Vous êtes un spécialiste des questions africaines, notamment sur le plan économique et financier. Pouvez-vous nous faire brièvement l’état des lieux concernant les économies des pays africains avant la crise du Covid-19 ?

L’état des lieux n’était pas reluisant avant la crise sanitaire. En effet, les pays africains, qui sont en grande partie exposés à des vulnérabilités (économiques, sociales, environnementales et institutionnelles) qui entravent leur développement, manquent notamment de moyens et de capacités pour mettre en œuvre l'Agenda 2030, qui exige une intégration des politiques dans toutes les dimensions du développement durable, de même que la Vision 2063 de l’Union Africaine.

Selon la Conférence des Nations-Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED), environ deux tiers des pays en développement étaient dépendants des produits de base en 2019. Dans ces pays, au moins 60 % des recettes d'exportation de marchandises proviennent de produits primaires, tels que le cacao, le café, le coton, le cuivre, le lithium et le pétrole.

Parmi les caractéristiques des économies africaines nous pouvons noter que ces dernières dépendent non seulement fortement des matières premières, qui représentent plus de 70 % des exportations de l’Afrique, mais aussi qu’elles sont fortement tributaires du commerce de matières premières et importent surtout des produits manufacturés : les matières premières représentent plus de 60 % des exportations africaines et les produits manufacturés représentent plus de 50 % des importations africaines.

Par ailleurs, l’Afrique est le continent le moins industrialisé et la contribution du secteur de l’industrie demeure très faible dans toute l’Afrique et la structure des exportations de produits manufacturés repose toujours sur les ressources naturelles et une technologie désuète.

La dépendance vis-à-vis de quelques produits de base exportés pour stimuler la croissance ainsi que la vulnérabilité à la volatilité des prix des produits de base ont empêché la plupart des économies africaines de maintenir cette croissance élevée. La dépendance aux produits de base a également affaibli les leviers macroéconomiques, suscitant des tensions et des compromis entre les politiques de renforcement de la croissance et les politiques de stabilisation.

Que s’est-il réellement passé ? D’où viennent les problèmes et comment expliquer les causes de cette chute ? Le Covid est-il à la base de tout ?

Aujourd’hui, la pandémie du Covid-19 est considérée comme la pire crise sanitaire, humaine et économique de notre époque, s’étendant à tous les pays, avec plus de 4 300 000 décès et plus de 200 millions de cas confirmés. Le 30 janvier 2020, l'OMS (Organisation mondiale de la santé) avait jugé que la pandémie du Covid-19 constituait une urgence de santé publique de portée internationale, conformément au règlement sanitaire international (2005). À la date du 8 août 2021, le nombre de cas confirmés en Afrique se chiffrait à 7 015 907, celui des patients guéris à 6 119 091, et celui des décès à 176 900, selon CDC Africa. Malgré la hausse significative des statistiques sanitaires du Covid-19 en Afrique, celles-ci constituent environ 2,5% des cas dans le monde tandis que l’Afrique représente 17% de la population mondiale.

Les pays africains dont les économies dépendent des produits de base doivent renforcer leurs capacités technologiques pour échapper au piège de la dépendance aux produits primaires qui cantonne leurs populations dans la pauvreté et la vulnérabilité. Dans son rapport publié le 7 juillet 2020, le Département des affaires économiques et sociales de l’ONU (UNDESA) confirme que l’effort mondial lancé en 2015 pour améliorer les conditions de vie des populations à travers la réalisation des 17 Objectifs de Développement Durable d’ici 2030 avait déjà accusé un retard considérable à la fin de 2019. La pandémie a déclenché, en une courte période, une crise sans précédent, provoquant de nouvelles perturbations du progrès des ODD, affectant directement ainsi les pays les plus pauvres et les plus vulnérables au monde incluant une grande majorité de pays africains. 

Dans le Rapport des Objectifs de développement durable 2020, le monde était en train de réaliser des progrès – bien qu’inégaux et insuffisants pour atteindre les Objectifs – dans des domaines tels que l’amélioration de la santé maternelle et infantile, l’élargissement de l’accès à l’électricité et l’augmentation de la représentation des femmes au sein des gouvernements. Toutefois même ces avancées ont été contrebalancées par une croissante insécurité alimentaire, une détérioration de l’environnement naturel et des inégalités persistantes et omniprésentes.

Un récent rapport de la Banque des règlements internationaux (BRI) a souligné l'ampleur de la menace, estimant que 50 % des entreprises n'auront pas les liquidités nécessaires pour supporter le coût de leur dette au cours de l'année à venir. Bien que la pandémie n'en soit qu'à un stade précoce dans de nombreuses économies moins développées, celles-ci sont fortement exposées à ses impacts sociaux et économiques. La crise devrait ainsi entraîner la première récession en Afrique subsaharienne depuis 25 ans et annuler les progrès de réduction de l'extrême pauvreté obtenus après tant d'efforts durant de nombreuses années pour réduire les inégalités et la pauvreté.

Avec la levée progressive des mesures de distanciation sociale, la fin du confinement et la réouverture des frontières dans plusieurs pays, la reprise des échanges mondiaux, la remontée des cours des matières premières…, la relance est-elle possible ?

La relance des économies africaines est bien possible, mais il y a des efforts importants à faire pour y arriver. Il s'agit donc pour les pouvoirs publics d'agir urgemment pour contenir et contrôler l'épidémie c'est-à-dire "aplatir la courbe épidémiologique".  Cela se fait en ralentissant le taux d'infections par exemple en réduisant essentiellement les contacts de personne à personne par le biais de mesures barrières (fermetures d'écoles, de lieux de travail, de lieux de culte, spectacles, interdictions de voyager, etc). Une autre approche dépendant de la vitesse de propagation du Covid-19 consiste à identifier et à isoler les personnes infectées de la population en les mettant en quarantaine (quatorzaine). 

Les politiques de prévention et de précaution (distanciation sociale) induisent délibérément un ralentissement de l'activité économique. Une pandémie comme le COVID-19 aurait un impact important sur l'activité économique pour des raisons évidentes. Mais les politiques d'endiguement aggravent la récession économique amenant ainsi les dirigeants des pays du monde entier à mettre en place des politiques économiques et des mesures de relance économique afin de juguler la récession économique et minimiser les effets dévastateurs causés par ce choc exogène sur les économies.

La pandémie du Covid-19 affectera négativement l'économie réelle dans ses effets et ses impacts sur les pays. Il urge donc que les instruments de la politique budgétaire soient privilégiés dans un premier temps. Ces mesures comprennent entre autres des subventions au revenu pour les travailleurs concernés, des reports d'impôts, des reports ou des subventions de la sécurité sociale, des congés de remboursement de la dette, et des prêts ou garanties de crédit de l'État pour les entreprises

Il est estimé que dans le cas d'un blocage d'un mois entraînant une baisse temporaire de 50 % de l'activité du secteur privé que le coût des mesures de soutien exceptionnelles s'élèverait à 0,5 % à 1 % du PIB annuel. Le coût direct des mesures discrétionnaires (mesures sanitaires d'urgence et de blocage plus secours économique) serait donc de l'ordre de 1 % à 1,5 % du PIB annuel.  

Les pays africains ont plaidé, le jeudi 15 juillet 2021 à Abidjan, auprès des principaux donateurs de l’Association internationale de développement (IDA, Banque mondiale), afin de mobiliser au moins 100 milliards de dollars américains d’ici fin 2021 en vue de relancer leurs économies après la crise découlant de la pandémie du Covid-19. Ce plaidoyer a été fait lors de la 20e Reconstitution des ressources de l’IDA, qui s'est ouverte en présence de plus d'une dizaine de chefs d'Etat africains.

Effectivement plusieurs initiatives sont en cours pour accompagner les pays africains. Quelles solutions de sortie de crise voyez-vous pour faire face efficacement à cette situation, à court, moyen et long terme ? En d’autres termes, il y a-t-il d’autres options ?

Des études empiriques suggèrent qu’une croissance économique forte, soutenue, inclusive et bien partagée est un des meilleurs moyens pour réduire la pauvreté car elle permet d’augmenter les revenus des populations vulnérables, améliorant ainsi leurs pouvoirs d’achat  et conditions de vie. La réduction des flux financiers illicites en provenance de l'Afrique et la mobilisation des ressources intérieures de ce continent peuvent constituer la principale source de nouveaux fonds pour la réduction de la pauvreté et la croissance économique dans un avenir proche. La clé du succès réside dans l'adoption de lois, de réglementations et de politiques qui encouragent la transparence au niveau de l’administration et l’existence de l’Etat de droit. 

Les pays africains disposent aujourd’hui d’une série d’options, en plus de leurs ressources nationales, des ressources privées et de l’aide extérieure, pour financer leurs investissements. Des défis persistent toutefois, en particulier en ce qui concerne les stratégies de transformations structurelles susceptibles de créer plus d’emplois et de réduire la pauvreté. Celles-ci doivent impérativement renforcer l’investissement dans l’agriculture et y développer des chaînes de valeur qui permettront de dynamiser le secteur manufacturier moderne et les services. La diversification économique est donc essentielle pour la résolution des problèmes du continent, ceci compte tenu notamment de la situation démographique qui pose des défis. La première priorité est d’adopter des stratégies de croissance visant à absorber la main-d’œuvre. Une deuxième priorité est d’investir dans le capital humain, en particulier dans le développement des compétences entrepreneuriales des jeunes, afin de faciliter la transition vers des secteurs modernes à haute productivité.

Pour exploiter le vaste potentiel de développement des infrastructures, les autorités nationales devront mettre en place des mécanismes institutionnels efficaces destinés à gérer les tâches complexes que sont la planification, la conception, la coordination et la mise en œuvre des projets, ainsi que la réglementation. Elles devront également prêter attention aux aspects non matériels du développement de l’infrastructure : les grandes questions de politiques et de réglementation, la formation d’équipes capables d’exécuter des montages financiers, et des recherches constantes pour se maintenir à la pointe des connaissances par l’innovation et la recherche.

Au niveau des institutions financières internationales, il a été décidé de créer l’espace budgétaire nécessaire aux économies afin de faire face aux dépenses budgétaires imprévues causées par le Covid-19 et de relancer les économies. Le lundi 2 août 2021, le Conseil des Gouverneurs (Conseil d’Administration) du Fonds Monétaire International (FMI) a approuvé une allocation générale de droits de tirage spéciaux (DTS) du FMI d’un montant sans précédent de 650 milliards de dollars (456 milliards DTS), dont près de 33 milliards destinés à augmenter les avoirs de réserves officielles et la capacité financière des pays africains, dont la mise en vigueur est prévue le 23 août 2021. Aussi, le Sommet de Paris du 18 mai 2021 sur le financement des économies africaines avait proposé d’entrevoir le prêt de DTS à titre volontaire par l’intermédiaire du Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (FRPC) du FMI, et en envisageant avec le FMI, la Banque mondiale et d’autres banques multilatérales de développement (BMD) diverses options supplémentaires pour prêter des DTS en vue de soutenir la relance verte, résiliente et inclusive des membres du FMI, au sortir de la pandémie, conformément aux Objectifs de développement durable (ODD). 

Selon le communiqué final de la Conférence de Paris, ce soutien sera complété par l’aide publique au développement (APD), une 20e reconstitution ambitieuse des ressources de l’Association internationale de développement (AID-20), la 16e reconstitution générale des ressources du Fonds africain de développement (FAD-16) en 2022 et la mobilisation de financements concessionnels supplémentaires par le FMI, les banques et les fonds multilatéraux de développement, ainsi que les organismes bilatéraux de développement. Aussi, il a été demandé aux BMD de mobiliser davantage de financement privé en Afrique en mettant au point et en renforçant les instruments de partage des risques pertinents. 

Quel serait l’impact de ces mesures de relance sur le développement du continent ?

Les récentes prévisions du FMI indiquent une croissance économique prévisionnelle de 3,4% pour l’Afrique au sud du Sahara. Plusieurs facteurs contribueront à soutenir cette reprise : la levée progressive des mesures de distanciation sociale, la reprise des échanges internationaux, la remontée des cours des matières premières et l’amélioration des conditions de financement. D’autre part, les banques centrales, qui avaient apporté leur soutien monétaire aux économies en 2020, se montrent désormais plus prudentes face au risque d’une montée de l’inflation (11 % en 2020).

Sur le continent africain, les économies les plus durement touchées par la crise mettront ainsi plus de temps à se relever. C’est particulièrement vrai pour les économies dépendantes de l’exploitation de leurs ressources extractives – notamment les deux premières économies du continent (Nigeria, Afrique du Sud) – durement affectées en 2020 par la baisse de la demande énergétique. La remontée des cours des matières premières en début d’année a été une aubaine : le baril de pétrole est repassé à 60 dollars au premier trimestre, contre 40 en 2020, et les métaux ont repris 40 % par rapport au point bas de 2020.

Mais à moyen terme, ce sont bien les pays qui ne dépendent pas des ressources extractives et de leurs cours qui s’en sortiront le mieux. Par ailleurs, les pays tributaires du tourisme, fortement affectés par la fermeture des frontières en 2020 et l’arrêt des vols internationaux, restent pénalisés à ce jour par les restrictions sanitaires encore en vigueur un peu partout dans le monde.

Ne craignez-vous pas une inégalité dans la reprise économique entre les différentes régions du continent et le reste du monde ?

En effet, le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), l’indice de développement humain mondial – qui mesure conjointement l'éducation, la santé et le niveau de vie – pourrait décliner pour la première fois depuis que le concept a été introduit en 1990. De surcroît, le PNUD indiquait que la crise du COVID-19 menace de frapper de manière disproportionnée les pays en développement – les pertes de revenus devraient dépasser les 220 milliards de dollars et près de la moitié des emplois en Afrique pourraient être perdus. 

Selon le Secrétaire général des Nations-Unies, « même si le nouveau coronavirus affecte chaque personne et communauté, il ne le fait pas de façon très égale. Il a plutôt révélé et exacerbé les inégalités et les injustices existantes ». Un récent rapport d’évaluation annuel du progrès sur les 17 Objectifs montre que ce sont les plus pauvres et les plus vulnérables – y compris les enfants, les personnes âgées, les personnes porteuses d’handicaps, les migrants et les réfugiés – qui sont les plus durement touchés par les effets de la pandémie du Covid-19. Les femmes sont également les plus touchées par les effets de la pandémie.

Pour l'Institut Brookings, l'Afrique est la dernière frontière du monde dans la lutte contre l'extrême pauvreté où un Africain sur trois - 422 millions de personnes - vit en dessous du seuil de pauvreté dans le monde. Par conséquent, ce fait signifie que l'écart entre riches et pauvres est plus important sur le continent, où les conséquences du COVID-19 dans les secteurs économiques feront reculer les efforts visant à réduire l'écart de revenus plutôt que de les faire progresser et augmenteront le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté dans le monde. 

Quant à la Commission des Nations-Unies pour l’Afrique (CEA), elle estimait que  le COVID-19 pourrait faire chuter les recettes d'exportation de combustibles de l'Afrique à environ 101 milliards de dollars en 2020. La CEA ajoute que les envois de fonds et le tourisme sont également touchés, car le virus continue de se propager dans le monde entier, ce qui entraîne une diminution des flux d'IDE, une fuite des capitaux, un resserrement du marché financier intérieur et un ralentissement des investissements – donc des pertes d'emplois.

Tout sur Modibo Mao Makalou

De 2004 à 2012, Modibo Mao Makalou a été membre du Groupe de Travail  sur l’Efficacité de l’Aide du Comité d’Aide au Développement (CAD) de l’Organisation pour la Coopération et le Développement Economiques (OCDE) basé à Paris (France). Le CAD fournit environ 90% de l’aide au développement des pays industrialisés. A ce titre, il a coordonné l’Enquête de l’OCDE et du Partenariat Stratégique pour l’Afrique de la Banque Mondiale sur l’Alignement des Appuis Budgétaires sur les Stratégies Nationales de Réduction de la Pauvreté au Mali (2004). Il a participé à la rédaction de la Déclaration de Paris sur l’Efficacité de l’Aide  adopté par le 2nd Sommet de Haut Niveau sur l’Efficacité de l’Aide (2005) ainsi qu'à l’élaboration de ses indicateurs de performance. 

Il a aussi coordonné les enquêtes pour la mise en œuvre de la Déclaration de Paris sur l’Efficacité de l’Aide (2006 et 2008) au Mali et a activement participé à la rédaction de l’Agenda d’Action d’Accra pour l’Efficacité de l’Aide adopté par le 3ème Sommet de Haut-Niveau sur l’Efficacité de l’aide (Ghana, 2008).

Il a été par la suite nommé en 2011 Sherpa pour les 54 pays africains par la Commission de  l’Union Africaine et du NEPAD en vue d’élaborer le document final du 4ème Sommet de Haut-Niveau sur l’Efficacité du Développement qui s’est tenu à Busan (Corée du Sud) du 29 novembre au 1er décembre 2011 avec environ 3000 participants.

Modibo Mao Makalou a participé à de nombreux ateliers et séminaires sur les partenariats public-privé et les financements innovants pour le développement. Il a été très actif au niveau de la Présidence de la République du Mali dans la gestion des investissements publics (énergie,  chemin de fer, coton) pour l’obtention du financement d’un don de 240 milliards FCFA du Millenium Challenge Account (MCA) en 2007, de la privatisation de 51% de la SOTELMA (société des télécommunications du Mali) pour un montant de 180 milliards FCFA en 2009.

Il a été administrateur suppléant (2004-2008) au sein de la société de capital-risque Afrique Initiatives  basée à Paris et présidé par l’ancien Premier ministre français Michel Rocard. Aussi, il a occupé d’importantes fonctions au sein de la direction financière de BHP Minerals, une des plus importantes  sociétés minières au monde à Syama et Bamako (1993), à la direction commerciale de Shell Mali, une très importante société pétrolière (1995), et a coordonné la gestion administrative et financière d’un projet d’exportation de produits d’élevage (1996) pour le compte de l’Agence Américaine de Développement (USAID). 

En 1998, il avait créé une société de commerce international au Mali et avait été nommé chargé de mission pour les mines, les nouvelles technologies, l’énergie et l’eau à la Présidence de la République du Mali (2002). En 2004 et 2014, il a été respectivement coordinateur de la Mission de Développement et de Coopération  (une initiative du Centre Carter et de la Présidence de la République du Mali) et Conseiller pour les Affaires Économiques et Financières à la Présidence de la République du Mali

Enfin Modibo Mao Makalou avait été nommé Coordinateur de l'Unité des Partenariats Public-Privé de la Primature du Mali en 2017. De 2019 à 2020, il fut assistant technique et Conseiller Spécial auprès du Ministre de la Santé et des Affaires Sociales de la République du Mali. 

Titulaire d’un baccalauréat international de l’Ecole Internationale Européenne de Paris (France, 1984), d’une  maîtrise en Economie de l’Université de Montréal (Canada, 1987) et d’un MBA en finance internationale de American University à Washington DC (USA, 1992), Modibo Mao Makalou est de retour dans le secteur privé depuis janvier 2021.


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