FIFP 2023 à Cannes : célébrer le cinéma indépendant panafricain
Heure de publication : 15:30 - Temps de lecture : 1 min 57 s
Quelques lauréats de l’édition 2021 du Festival International du Film Panafricain de Cannes (FIFP). – © FIFP.
Texte par : Jean-Etienne Dirney
L’Espace Miramar et l’Hôtel Martinez abriteront, du 17 au 22 octobre 2023, la 20ème édition du Festival International du Film Panafricain de Cannes (FIFP). Initié par l’association Nord Sud Développement, il vise à honorer le cinéma indépendant panafricain.
Le potentiel du marché du cinéma et des arts panafricains est énorme : très riche et diversifié. C’est pour le révéler et le valoriser que l’association Nord Sud Développement organise, depuis 2004, le Festival International du Film Panafricain de Cannes (FIFP). Occasion propice pour réunir les professionnels du secteur autour de l’Afrique et de sa diaspora. « J’ai créé le FIFP pour montrer l’unité, la communauté universelle dans la diversité. Pour moi, la méconnaissance de l’autre est source de conflit, et le cinéma est un bel outil pour enseigner la beauté et la tolérance. Mon idée est de montrer qu’à partir d’un concept qui semble à priori réservé à une communauté spécifique, on y découvre le monde entier », explique Eitel Basile Ngangue Ebelle, promoteur dudit Festival.
Plateforme d’exposition du cinéma et de ses métiers, des arts et des savoir-faire, mais également de l’innovation, de la culture et de l’événementiel, le FIFP recherche en permanence des solutions spécifiques au développement du cinéma et des arts panafricains. « Avec un marché panafricain en plein essor (de l’Afrique aux Amériques en passant par les Caraïbes, l’Europe et l’Asie), le Festival bénéficie d’une expertise au service du développement du cinéma et de la mode ainsi que pour le développement des affaires culturelles. Le FIFP est une expérience unique où le cinéma panafricain et les cultures africaines ainsi que celles de sa diaspora à travers le monde sont à la disposition de tous. C’est une énergie exceptionnelle », souligne Eitel Basile Ngangue Ebelle, amoureux des cultures et valeurs panafricaines.
Un programme unique
50 films, œuvres de cinéastes indépendants ; 400 professionnels de l’écosystème de la culture, de l’éduction populaire, du social et de l’environnement ; 20 conférences, ateliers, show case et cafés littéraires ; deux langues de grande diffusion (français et anglais) ; 60 pays issus des cinq continents représentés ; un dîner de gala ; des expositions… Ainsi se présente l’agenda de la 20ème édition de ce Festival. « De l’émotion en perspective, d’excellents films à voir. Certains réalisateurs se jouent des codes existants, d’autres innovent dans leur écriture cinématographique, normal ! Ils font du cinéma... Ouf, il souffle un vent frais, un regard panafricain sur le monde », annoncent les organisateurs.
L’objectif de cette magnifique offre cinématographique, culturelle et entrepreneuriale est de fabriquer des liens humains naturels autour de l'image, du son et de la culture, sans fard, ni maquillage. « Une autre manière de concevoir le monde. Oui, un monde de paix, respectueux des différences, des valeurs fondamentales, de l'environnement est possible et le cinéma est son vecteur par excellence », confie le comité d’organisation.
Présent à la deuxième édition du Festival Made in Black, hier soir à Paris, Eitel Basile Ngangue Ebelle a invité le public à effectuer massivement le déplacement, à Cannes, du 17 au 22 octobre 2023, pour découvrir ceux qui bâtissent l’Afrique de demain, dans le domaine cinématographique, culturel et d'entrepreneuriat.
Eitel Basile Ngangue Ebelle, promoteur du Festival International du Film Panafricain de Cannes (FIFP). – © DR.