Ayih Ekue : un juriste engagé pour l’autonomisation des femmes
Heure de publication : 08:20 - Temps de lecture : 4 min 26 s

Le juriste engagé Ayih Ekue recevant sa Médaille d’Honneur d’Ambassadeur de Solutions pour l’Afrique, lors de la 2e édition de la Semaine l’Afrique des Solutions (SAS), à Paris. – © Notre Voix.
Texte par : Léonce Houngbadji
Docteur en droit et fondateur de l’association Violences et Droits des Femmes, Ayih Ekue consacre son expertise juridique à la défense des droits des femmes et des filles. Entre recherches universitaires pionnières, engagement associatif et plaidoyer pour des politiques inclusives, il œuvre, en France comme en Afrique, pour une société plus juste et égalitaire.
Diplômé de l’Université Panthéon-Assas Paris II, Ayih Ekue est animé par une conviction profonde : le droit peut être un levier puissant pour transformer les sociétés et protéger les plus vulnérables. Sa trajectoire en témoigne. Sa thèse de doctorat en droit privé, intitulée « Microassurance », est la première en France à traiter du rôle de l’assurance dans la réduction de la pauvreté mondiale. Ce travail novateur, salué par la communauté scientifique, lui a permis d’approfondir les mécanismes de développement humain, notamment en lien avec l’entrepreneuriat féminin.
Conscient des défis majeurs auxquels sont confrontées les femmes, particulièrement dans les contextes de précarité, il fonde en 2022 l’association Violences et Droits des Femmes, dédiée à la lutte contre toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles. À travers cette structure, il mène des actions de sensibilisation, d'accompagnement juridique et de plaidoyer pour faire évoluer les mentalités et les législations. En rejoignant la Semaine l’Afrique des Solutions (SAS), un événement international dédié à l’innovation africaine à impact positif, il renforce son action en faveur de l’ODD 5 : « Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles ». « Mon objectif est de contribuer à la mise en place de solutions concrètes et juridiques pour lutter contre les discriminations, les violences et les inégalités que subissent les femmes », explique-t-il, soulignant l’importance d’inscrire cette lutte dans une approche transversale, liée aux 16 autres ODD.
Présent à la fois en Europe et en Afrique, il incarne une nouvelle génération d’intellectuels engagés, pour qui le savoir est un outil d’émancipation. Il multiplie les interventions dans les colloques, les séminaires, les initiatives de terrain et les réseaux institutionnels pour porter la voix des femmes et soutenir des politiques plus inclusives. Sa vision : faire du droit un rempart contre les inégalités et un vecteur d’autonomisation. Pour ses proches, il est bien plus qu’un juriste : il est un homme d’engagement et de solutions, qui place l’humain – et en particulier la femme – au cœur de son action. À travers ses recherches, ses initiatives et son combat quotidien, il contribue à bâtir un monde plus équitable, où chaque femme peut vivre libre, protégée et épanouie.
Cet article s’inscrit dans la dynamique positive de la 3ᵉ édition de la Semaine l’Afrique des Solutions (SAS), les 24 et 25 octobre 2025 à Paris.
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