Juriste de formation devenue entrepreneure, écrivaine, conférencière, consultante et actrice de transformation sociale, Marinette Rikong incarne une vie consacrée à l’humain et à la réconciliation des différences. Par ses multiples casquettes, elle œuvre à bâtir des ponts entre cultures, générations et cœurs blessés, convaincue que l’essence du monde repose sur le respect mutuel et l’héritage transmis.
Au cœur de Paris, dans le quartier animé de Montorgueil, un espace de 110 m² fait battre le pouls de la création africaine contemporaine : Timuntu. Plus qu’un concept store, c’est un lieu de narration et une plateforme citoyenne dédiée à l’artisanat et au design. Sa promesse : célébrer la richesse des savoir-faire africains en les inscrivant dans une esthétique moderne, élégante et universelle, tout en affirmant un engagement social et solidaire. Objets de décoration, art de la table, mobilier, textile, vannerie, mode, livres… chaque pièce, façonnée à la main, raconte une histoire, témoigne d’une culture et incarne la diversité créative d’un continent en pleine effervescence.
Faiza Chaker est l'une des figures de l’engagement social et citoyen en Afrique et dans les diasporas. Présidente fondatrice de l’Association Internationale pour le Développement Économique et Social – Afrique/France (AIDES/A.F), ambassadrice de paix en France, et chargée des relations internationales et de la communication pour l’Union Internationale des Journalistes Africains (U.I.J.A.), elle incarne une militante passionnée et déterminée au service des causes les plus urgentes : l’égalité des sexes, la protection des droits humains et la construction d’un monde plus juste.
Née le 30 mai 1966 à Nioro du Sahel (Mali), Aisseta Cissé, née Diagouraga, grandit au sein d’une grande famille soninké empreinte de valeurs de dignité, de solidarité et de respect. Dès son plus jeune âge, elle refuse les chemins tracés d’avance, mue par la volonté de servir une cause plus grande que soi : celle de l’humain, du lien social et de la justice. Formée aux statistiques sanitaires au Maroc, puis installée en France, elle découvre la complexité des rapports interculturels et l’urgence d’une médiation humaine entre les cultures, les générations et les institutions. Ses premières expériences comme médiatrice-interprète lui révèlent une fracture sociale profonde chez les familles migrantes : malentendus institutionnels, difficultés de scolarisation, tensions intergénérationnelles. Elle comprend alors que l’interprétariat ne suffit plus : il faut construire des passerelles, créer un langage commun, et surtout, écouter.
